chimères schizophonique

Coulent les larmes..

j'ai baissé les armes..

mal être, angoisse.. peur..

en moi de la terreur.

je ne suis pas bien...

je ne vaux rien...

rien de bien..

rien de rien..

tristesse dans mon cœur

en moi la douleur..

qui me colle à la peau..

mon cerveaux en morceaux.

Des idées qui vont et viennent..

juste ce sentiment de mal être...

Incompréhension de moi même..

ça tourne, tourne tourne..

et valsent les idées noires..

et transe, transe

la danse de la folie..

ou simplement celle de ma vie...

Vertige...

le vide à mes pieds..

je perds prise..

j'ai peur de sombrer..

dans le no man's land de mon esprit.

À la fois la prisonnière

et sa geôlière...

je suis enchaînée

par mes propres pensées

je ne peux crier mon désespoir...

je ne peux hurler ma douleur...

ici bas dans le noir

se répercute inlassablement

sur les parois de verres

de ma prison hantée

un cri sauvage déformé..

je hurle en silence..

moi qui suis qu'une absence..

Et coulent les larmes...

j'ai baissé les armes..

mon âme déchirée..

mon cœur écorché..

jamais je ne trouverai la paix..

Mes yeux asséchés.

Je pleure des larmes pourpres,

qui s'écoulent le long de mes bras...

Et ce cri qui ne sort pas.

Muette.

Un cadenas sur mes lèvres.

Mon hurlement se répercute sur les parois de mon esprit.

Souffrance.

Errance.

J'écris, je cri ma douleur à coup de lame.

Je grave ma souffrance à même ma chair.

Peur.

Terreur.

Je ne peux continuer à avancer.

Perdue.

Égarée.

Toujours ce besoin d'autodestruction.

Bloc d'indifférence, de différence.

Mal.

Mal dans ma vie.

Dans mon esprit.

Putride charnier où se décomposent mes idées déchaînées.

Mal être.

Solitude.

Personne. Seule avec mes démons.

Vague à l'âme.

Vertige.

L'abîme devant moi.

Néant.

Le vide m'aspire.

Je tangue au bord de celui-ci.

Songe rouge.

Larmes pourpres.

L'orage grande.

Et la douleur s'écoule.

Cauchemar éveillé.

Peur de cette vie..

où tout bascule en une demie seconde.

Je vous souhaite une année meilleure que l'an passé.

Je vous souhaite le bonheur retrouvé.

Je vous souhaite l'espérance des jours de neige.

Je vous souhaite les plus belles choses.

Je vous souhaite plein de légèreté, de vivre dans la paix.

Je vous souhaite d'avancer sur les chemins parfois tortueux de la vie.

Je vous souhaite la magie de l'hiver.

Je vous souhaite la chaleur du soleil en été.

Je vous souhaite les fleurs du printemps attendues.

Je vous souhaite...

Je vous souhaite vos rêves secrets.

Je vous souhaite vos espoirs cachés.

Je vous souhaite une flamme dans le cœur, des étoiles dans les yeux.

Je vous souhaite.

Je vous souhaite mes vœux les plus sincères.

Le meilleur.

La légèreté.

La vie.

Je vous souhaite la joie et la sérénité.

Je vous souhaite l'âme sœur le cœur embrasé.

Je vous souhaite l'amitié, celle faite pour durer.

Je vous souhaite que vos vœux se réalisent.

Je vous souhaite l'espoir secret celui qui fait vivre.

Je vous souhaite une année riche de joie, de bonheur de légèreté et d'espoir.

Un peu de magie

un peu de rêve.

Juste ce qu'il faut.

Je vous souhaite d'exister, tout simplement.

Noël est mensonge.

Noël est faux. Faux semblant.

Noël n'est rien d'autre qu'une mascarade.

Un spectacle de couleur, d'odeur et de fausse joie.

Noël n'est rien.

Noël est mensonge.

Père noël. Censé être magique, noël est tragique.

Ballet de Noël, des cadeaux au pied du sapin, un bon repas. Noël ce n'est pas ça.

Je déteste noël.

Après noël vient le nouvel an, encore plus faux.

On souhaite une bonne année à n'importe qui, sans vraiment lui souhaiter.

Nouvel an n'est rien, rien d'autre que la fin d'une année de galère pour en trouver une toute neuve mais aussi moche que la précédente.

Les fêtes de fin d'année ne sont rien.

Rien de plus qu'une fausse joie ambiante avec toutes ces couleurs pour égayer une vie maussade.

Noël et nouvel an ne sont rien de bien, juste la fin d'une année.

Noël et nouvel an sont la fin et le commencement, le recommencement des mêmes choses, des mêmes geste de cette vie automatique.

Noël et nouvel an ne sont que le vide insipide de la vie, ne sont qu'une fausse allegresse.

Depuis aussi loin que je me souvienne... il n'y a que douleur et désespoir..

j'ai bien essayé d'appeler à l'aide de l'intérieur de ma tour d'ivoire...

mais personne n'a réussi à ouvrir ma coquille.. personne ne s'est soucié de cette gamine qui s'enfermait dans les livres et qui foutais le bordel en classe... appel à l'aide désespéré..

Petite huître...

Alors, je me suis renfermée de plus en plus... cessé de faire le clown de service...

M'évadant par la lecture, les études, la musique...

J'étais, et suis toujours en décalage avec ceux de mon âge.. pas le même fonctionnement, pas les mêmes centres d'intérêts, pas la même vision de la vie...

Depuis aussi loin que je me souvienne, je sais que la vie n'est qu'absurdité... et violence...

La vie est dure et n'épargne personne, surtout pas les plus sensibles..

Et moi, j'ai une sensibilité exacerbée. À fleur de peau...

La violence, je l'ai côtoyée de trop près... méchanceté d'enfants.. histoires d'adultes....

et moi au milieu...

Si tu ne rentres pas dans le moule, alors tu coules...

Amnésie jusqu'à mes dix ans...

peu de souvenir d'avant... aucun de mes parents ensemble... aucun de la naissance de ma petite sœur... aucun de mon grand père.....

et les années après trop floues... juste cette certitude... différente déjà à l'époque....

le collège... et sa brutalité...

la différence de plus en plus grande...

la solitude de plus en plus présente..

et puis, cette pensée, ce ressenti qui s'est installé... lorsque je voyais les couples se faire et se défaire... je ne suis pas comme eux... le doute s'est ancré.. j'aime les filles... souffrance, différence...

une différence de plus... que je n'accepte pas...

jamais une aventure...

jusqu'à Mathilde....

que je maudits...

A quoi bon vivre si c'est pour souffrir?

A quoi ça sert? vu qu'on va tous crever...

pourquoi s'acharner à vouloir me sauver de moi même?

je ne sais pas,

je ne comprends pas.

je voudrai disparaître... juste m'effacer...

tirer ma révérance...

Press to exit...

D'insomnies en insomnies...

nuits blanches; c'est l'avalanche...

lames ensanglantées...

drames désespérés...

larmes pourpres..

dans l'enfer de la nuit noire

des pilules, des cachets...

à avaler... pour voir le monde en rose...

pour dormir...

pour tenir...

overdose... bonheur en poudre...

je n'en peux plus...

je ne peux plus...

besoin d'être écoutée, besoin d'être soutenue...

parler m'est trop dur...

se taire, c'est ma torture;..

chaque jour se blesser...

chaque jour le cacher...

ne plus vouloir...

desespoir.

Ne plus savoir qui l'on est.

Avoir l'impression d'oublier.

Des morceaux de sa vie.

Souvenirs en mosaïque dans mon esprit.

Ne pas savoir vraiment

ce que l'on aime.

Sensation de jouer un rôle.

Mascarade.

Pantin désarticulé.

Être juste une marionnette.

Qui fait ce qu'on lui demande.

Une poupée de chiffon miteuse.

Dénuée du don de la parole.

Être perdue, ne plus savoir où l'on en est.

Ce qu'il faut faire.

Comment le faire.

Forcer la carapace à se fracasser.

S'obliger à essayer de parler.

Ne savoir que dire.

Ne pas se sentir à sa place.

Dans ce monde où tout paraît facile,

futile et hostile.

Ne pas arriver à faire son trou.

Se sentir décalée par rapport aux autres.

Se perdre que plus à force de se chercher.

Le moule n'est pas pour moi.

Mouton de panurge égaré, esseulé.

Ne plus savoir où aller.

Errer en vain.

Craindre mes pensées, ces idées qui n'ont pas de forme que du fond..

Abîme géant.

Le néant.

Le vide aussi, souvent.

Tourment.;

tourne au vent.

Danse en montagne russe

Hauts et bas, très bas.

Finira-t-elle un jour ?

Cette étrange transe

virevolte, girouette, tourne, tourne en rond.

Marche ou crève

ici pas de trêve

ici pas de rêve

dans mon cœur plus de sève

funambule sur son fil

oscille, vacille

funambule sur ton fil

tu pars en vrille

cent fois tombé

plus la force de te relever

petit cœur brisé

l'âme écorché

ma vie n'est que souffrance

pas mal d'errance

je ne suis qu'une absence

transparence.

Un cri est-il toujours audible ?

Un cri silencieux meurt sur mes lèvres, étouffé dans ma gorge. Un hurlement inaudible dans lequel je me perds.

Alors je cri avec ce qu'il me reste de mon corps, avec mes yeux, avec mes cicatrices avec tout ce mal qui me ronge et que je fais sortir comme je peux en criant sans hurler mes peurs et mes terreurs sans autre son que mon silence.

Un cri muet qui reste là dans ma gorge comme une arête qui y serait coincée, qui ne peut sortir de mes lèvres scellées.

Un cri que seule moi j'entends, qui se perd dans le chaos de mon esprit. Ce n'est plus un cri mais un hurlement de bête sauvage, un rugissement d'un fauve qui rebondit sur les parois de mon âme.